Poc-tête de bois est un esprit de la forêt.
Il vit avec les arbres, se mêle à eux et ne s’adresse jamais à un humanoïde. D’un instant à l’autre il peut prendre la forme d’une branche, d’une pomme de pin , d’une vieille souche… etc… Votre forêt devra comporter des aulnes, noisetiers, pruniers épineux et chênes, sans parler du pin car ce sont là les arbres favoris de Poc-tête de bois.
Poc-tête de bois n’est pas de nature mauvaise mais il déteste les « mortels sans cervelle » !
L’inconscient qui brise une branche vivante et qui se permet de dormir sous les feuillages de l’arbre en question aura les bras griffés au matin !
Celui qui enfume la forêt de son dangereux feu de camp fera peut-être les pires cauchemards…Sa couverture voire ses chaussures pourraient même prendre feu.
Quand l’humeur est mauvaise, Poc-tête de bois fait croître les aubépines jusqu’à leur donner une forme chaotique, hérissée de pointes et d’angles aigüs. Gare à qui ne prend pas au sérieux les avertissements de Poc !
Le voyageur averti, proche du petit peuple, verra parfois parmi les pommes de pin, un curieux petit visage poilu qui l’observe de ses deux petits yeux orangés.
Un PJ avisé et ami du petit peuple saura aussi s’attirer les faveurs de ‘l’esprit des bois », en nouant ensemble un rameau de chêne, de frêne et une aubépine. On raconte que ce charme éloigne les esprits mauvais… Poc-tête de bois ne s’en sent pas offusqué… si le lien des branches est fait avec grands soins ! Les faveurs de Poc-tête de bois sont diverses : des baies splendides, de bons et gros champignons comestibles, des sentiers dégagés au lieu d’être entravés de ronces, des nuits paisibles… de petites faveurs, certes, mais tellement plus appréciables que ses mauvais tours.
Pire que ses mauvais tours est encore sa colère : une fois, il est allé jusqu’à faire tomber un voyageur, sous la courbure d’une racine, et à l’envoyer s’empaler sur une branche cassée… Le pauvre homme aurait aussi très bien pu se réveiller déchiré par les ronces, incapable de se libérer seul, condamné à crier et à réclamer de l’aide.
Enfin… Que le voyageur inquiet accroche aux branches des aubépines des rubans ou des chiffons de couleur, cela peut suffire à satisfaire Poc-tête de bois.
Nyogtha – Inspiré d’un merveilleux ouvrage nommé « Les Fées » de Brian Froud et Alan Lee / Edition Albin Michel
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