Le parchemin de Nyogtha

Aides de jeu, partage d'idées et scénarios sur le jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

Hey there! Thanks for dropping by Theme Preview! Take a look around
and grab the RSS feed to stay updated. See you around!

Posts Tagged ‘D&D’

… et quelle liste de courses !

Prenez quelques instants, imaginez un type qui doit planquer un document précieux… Il se sent en danger… où planquer le document sachant que d’autres le recherchent activement ? 

Pas chez lui, bien sûr… trop facile !

Chez son voisin ou chez un ami… oui, ça c’est une meilleure idée !

Une latte du plancher un peu défaite… l’endroit idéal pour y glisser l’objet. Mais le bougre est méfiant. Il lui vient alors une idée saugrenue, pour le cas où celui qui mettrait la main sur l’objet serait seul : il dépose donc un parchemin maudit  juste au dessus de l’objet recherché. Quiconque lira le parchemin devra réussir un difficile jet de sauvegarde (DD20 pour pathfinder) où sentir une irrépressible envie d’aller chez un menuisier commander 10 tables, 10 chaises, 10 bancs et 10 tabourets… Cette commande deviendra une véritable obsession pour le PJ ! Plus rien d’autre ne comptera tant qu’il n’aura pas reçu livraison du matériel promis ! Il en oubliera donc l’objet recherché (qui restera dans sa cachette), il  aura toutes les peines du monde à se concentrer longtemps sur autre chose, pourra lâcher ses équipiers à un moment inopportun etc. … Tout cela laissant du temps au détenteur de l’objet pour réagir et le re-planquer ailleurs !

Si jamais celui qui découvre la cachette est accompagné, cela ne protègera certes pas l’objet convoité mais l’aspect comique sera toujours de mise.

Précisions

– le parchemin se désagrège s’il est lu par trois personnes distinctes. Il agira bien sûr sur chacune des personnes

– Si le jet de sauvegarde est réussi, le PJ se demande pourquoi une simple note de course se trouve dissimulée à cet endroit.

Lieu : Delphaeus, ville légendaire

[Source de l’extrait :  David Eddings  –  « Ceux-qui-brillent » / Collection « Rendez-vous ailleurs » / Edition Pocket  ]

On aimerait tant visiter cette ville légendaire nommée Delphaeus : 

« Il y avait une vallée, tout en bas. Une vallée ronde, pareille à une sorte de puits, comme souvent dans les montagnes. Des arbres sombres couvraient les pentes. Au fond, des maisons aux fenêtres éclairées par des chandelles étaient serrées les unes contre les autres. Des panaches de fumée bleu pâle montaient tout droit dans l’air du soir. Le fait qu’une ville de taille significative soit nichée dans ces montagnes inaccessibles était déjà une surprise, mais ce n’était pas le plus étonnant.

Au centre de la vallée, il y avait un petit lac. Ce ne sont pas les lacs qui manquent dans les montagnes. A la fonte des neiges, l’eau ruisselle dans les vallées et les bassins, s’accumule dans les endroits en contrebas. Sa présence n’avait donc rien de surprenant. Ce qui les stupéfiait et éveillait en eux une peur vestigielle, superstitieuse, et leur donnait la chair de poule, c’est que le lac brillait dans le crépuscule. Il ne luisait pas de la lueur verdâtre, malsaine, provoquée par la décomposition des matières végétales; il émetait une lumière blanche, claire, régulière. Le lac étincelait comme une lune perdue, répondant à la lumière de sa soeur nouvellement levée qui brillait au-dessus d’eux sur l’horizon, à l’est.
– Voici Delphaeus, dit simplement Xanetia…
[…]
Il n’y avait pas, à Delphaeus, de séparations entre les maisons. Celles du pourtour étaient tournées vers l’intérieur et présentaient au monde extérieur une façade arrière aveugle.[…] Une odeur de foin coupé planait dans l’air. Les rues étroites et tortueuses traversaient souvent les bâtiments proprement dits, passaient sous de lourdes arches, empruntaient des couloirs voûtés et ressortaient de l’autre côté.[…] Delphaeus n’était qu’un immense bâtiment, et ce qu’ailleurs on aurait appelé des rues étaient ici des couloirs à l’air libre. »

Lieu : cité en ruines

[Source de l’extrait : Leigh Brackett  – « Le peuple du talisman » / Collection J’ai Lu SF (aventures de Eric John Stark) ]

Chouette et succincte description de ruines d’une cité érigée par une civilisation ancestrale…

« Il y avait trois tours. Deux d’entre elles, veuves de leur toit, étaient abandonnées depuis longtemps. Tout autour de ces deux-là s’entassaient des ruines prises dans une gangue de glace, et c’étaient les plus étranges que Stark eût jamais vues sur un monde si abondant en ruines comme en étrangeté.
L’oeil n’en discernait pas moins encore le labyrinthe des rues, il accrochait ce qui avait peut-être été jadis des places de marchés, des parvis de temples. Tout au long de ces rues se dressaient les carcasses vides de maisons semblables aux coquilles de fantastiques mollusques nettoyées de la chair tendre qu’elles avaient abritée. Leur revêtement de glace brouillait les couleurs et les faisait rayonner, vernissait les cintres audacieux et les arceaux aveugles des bâtiments partout où les frappaient les rayons du soleil. […]
Dans ce pays où les constructeurs n’avaient qu’à se baisser pour ramasser des pierres, rien ici n’était fait de pierre hormis les hautes tours. Le léger et gracieux squelette de la cité était exclusivement constitué d’ossements de métal coloré de façon telle que la sombre vallée brasillait -ironie des glaces- de vert printaniers, de jaunes et de bleu pastel avec, ici et là, des jaillissements écarlates ou rose corail. Les édifices les plus élevés s’étaient écroulés, ceux dont les dimensions étaient plus modestes penchaient. Il y avait très longtemps que rien ni personne ne vivait plus là. La troisième tour était encore intacte et solide »