Le parchemin de Nyogtha

Aides de jeu, partage d'idées et scénarios sur le jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

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Un tableau blanc collabor’actif

Un tableau que les joueurs vont remplir eux-mêmes, en y ajoutant photos, liens, commentaires, post-it, …

Cela vous rappelle quelque chose ? Et oui, il s’agit de ces belles et grandes zones d’affichage que l’on voit très régulièrement dans les séries policières… Les enquêteurs y disposent des photos, des noms de personnes, des faits, des dates / heures… ils relient les éléments les uns aux autres, annotent tel ou tel élément, inscrivent des questions…  Et bien, il est tout à fait possible aujourd’hui de partager un tel tableau et de le remplir collectivement !

Le mieux est de vous dévoiler de suite un exemple. C’est celui mis en oeuvre par un groupe de joueurs sur une partie menée par Golgorosh, un copain du forum JDRVirtuel.

Une vue d’ensemble tout d’abord :

Realtimeboard1

 

 

 

 

 

Un zom sur une partie du tableau où je vous présente les différentes fonctions de cet outil 2.0 :

zoom_realtimeboard

 

 

 

 

 

 

 

 

Il va sans dire que c’est un FORMIDABLE outil ! De nombreuses possibilités sont offertes, dans un cadre de loisir comme le JDR mais également dans un cadre professionnel. Il n’est que de voir les exemples sur le site en ligne (les 6 chapeaux de Bono, cartes heuristiques, diagramme d’analyse en arête, …etc). Mais revenons à notre loisir favori 🙂 … cet outil est un excellent moyen d’échange entre joueurs. Le MJ peut y participer ou non. Dans tous les cas, il est intéressé par le résultat qui lui permet d’avoir un retour synthétique du niveau de compréhension et de réflexion des joueurs vis à vis de l’histoire. Je pense même que ce type de formalisation est une possible substitution au compte rendu formel tel qu’on peut le pratiquer habituellement.

Par ailleurs, cet outil est une invitation pédagogique à la structuration des idées. Adopter la démarche est un pas vers une meilleure structuration des idées et surtout un meilleur partage de l’histoire vécue, de ce que l’on a compris du scénario. Cette mise à plat des composantes de l’histoire est même susceptible d’ouvrir des possibles, d’aider les joueurs à imaginer de nouvelles hypothèses, à voir les choses sous un autre angle… Il est en effet plus facile de suivre des liens visuellement que de les conceptualiser uniquement intellectuellement… et tout cela de manière ludique et interactive. Chacun apporte sa touche personnelle, ses visuels, sa vision. Bon, je suis enthousiaste, vous l’aurez compris !

Un tableau est tout de même limité à 100 Mo pour le poids total des éléments ajoutés (et non pas 100 éléments. Merci SEB pour cette correction). Cela peut vous obliger à regrouper des photos sur une même image ou à élaguer certains commentaires… contrainte ? Oui, sans doute… mais en même temps, c’est aussi une limite qui va de pair avec la quête de synthèse recherchée. Du coup, j’ai franchement pris le parti de m’en accommoder.

Pour accéder à l’outil, je me suis simplement signé sous Google+. L’utilisation, vous le constaterez par vous même, est très conviviale. Voici le lien à suivre : RealTimeBoard

Amusez-vous bien et dites-moi ce que vous en pensez 🙂

Nyogtha

 

 

 

Mon wiki personnel

Toc…Toc… Toc… WIKI est là ?

Quel Maître de Jeu n’est pas sans cesse en train de prendre des notes sur la partie… Nul ne sait jamais dans quelle direction vont voguer les joueurs, ce qu’ils vont inventer ! Alors, le MJ improvise, il lance un nom à ses joueurs… le nom d’un contact, d’un marchand, d’un noble, d’un roturier… Il fournit des détails imprévus sur tel ou tel personnage, lieux ou objet. Ces notes sont prises à la va-vite, compromis indispensable pour ne pas casser le rythme de l’histoire et conserver la mémoire de ce qui a été dit.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, cela fait un moment que j’essaie de m’organiser sur ce point, de capitaliser sur les infos fournies spontanément. Bien sûr, je suis animé par un certain souci du détail mais pas seulement… C’est dommage de ne pas structurer un minimum ces données pour pouvoir ensuite rapidement les retrouver et même rebondir dessus pour d’autres idées nouvelles.

Prendre des notes rapides –  Organiser et structurer ces notesPouvoir passer d’idée en idéeEtre en capacité de les retrouver aisémenttout cela est possible ! La clé c’est un Wiki personnel, rien que pour vous !

En poussant mes recherches dans ce sens, j’ai trouvé exactement ce que je recherchais : un wiki personnel simple et efficace. Pas de prise de tête, inutile d’être un as en informatique : EMA Personal Wiki (dispo sous Windows et Androïd).

J’ai fait un petit montage visuel pour illustrer ce que j’ai commencé à faire avec cet outil. En un coup d’œil, vous verrez les fonctionnalités et enchaînements de fenêtres :

petit schéma visuel

 

A tout moment il vous est possible de revenir à votre « home page » en cliquant sur le bouton [HOME].

Chaque page créée est décrite très simplement en mode texte via le bouton [EDIT]. Vous pouvez enrichir le texte avec quelques attributs classiques comme le Gras (**texte**), indiquer les mots ou groupe de mots qui vont devenir des liens ({lien}), …les tirets sont automatiquement interprétés comme des « puces », …etc.  Enfin, tout cela pour dire que c’est vraiment ultra simple !

Quelques exemples :

– **Localisation** –> affiche localisation en gras
– {Vencarlo Orisini} –> affiche un lien « Vencarlo Orisini »
– *hello* affiche hello en italique
– pour les titres : un # augmente un peu la police, ## un peu plus et ### encore plus
– `texte`change le type de police (le symbole s’obtient avec alt Gr + la touche 7 du clavier alpha)
– ___texte___ affiche texte en italique et en gras (___ c’est trois fois le tiret du bas)
– Pour faire apparaître les puces, il faut mettre des tirets devant le paragraphe avec une ligne blanche complète entre chaque paragraphe

Pour mettre les images c’est facile, il faut ouvrir l’explorateur de fichiers puis glisser l’image dans le document ouvert en mode « edit ».
Ensuite répondre OK à la question « copy this file to the wiki ? »  et le tour est joué ! Attention à ce que le nom de l’image ne comporte pas de caractère accentué (accent, …). Eviter aussi les noms trop longs en taille.

Un petit champ de recherche vous permet également à tout moment de retrouver tous les articles créés qui parlent du sujet recherché.

Toutes les données sont sauvegardées en locale ou sur dropbox.

Si l’outil vous intéresse, cliquez sur le lien ci-dessous :

Télécharger EMA PERSONAL WIKI

Au cas où, si cette solution ne vous donne pas totale satisfaction, voici une autre piste à creuser :  Zim – A desktop Wiki

Cet autre Wiki dont l’installation passe par un Setup offre par ex. la possibilité de passer du stabilo sur le texte, de créer des cases à cocher également. A tester donc pour ceux qui le souhaitent !

Amusez-vous bien !

Nyogtha

Jeu de cartes : le Douze

Et si vous tapiez le carton avec des marins ?

cartes à jouer

Un meneur de jeu est parfois amené à décrire un jeu de cartes lorsque les joueurs veulent s’intégrer à une partie ou tenter de faire fortune… D’ailleurs, la compétence « jouer » est souvent présente dans les jeux de rôle medfan. Je vous livre le descriptif rapide des règles d’un jeu de marins que j’ai inventé pour une campagne Pathfinder : le « Douze »

 

Sans doute trouverez-vous les règles un peu farfelues mais c’est volontaire 😉

Les règles :

« D’abord tu définis une mise pour la partie. Ensuite, faut qu’tu récupères un max de trèfles pour gagner la partie.  Le carreau représente les corvées de pont (c’est pour cela qu’on dit à un mec « t’as frotté le carreau ou quoi ? » quand il pue la sueur à plein nez). Le coeur, c’est les courtisanes qui fauchent ton blé et le pique c’est les embrouilles avec des membres de l’équipage ! Pour jouer, faut être 4 mecs… et ouais… pas de femme à bord ! Chacun a 8 cartes en main. Le plus vieux démarre la partie, il tape un ou deux coups sur la table avec son poing pour indiquer combien de cartes son voisin de gauche va lui piocher sur ses 8 cartes de départ puis il paie 1 ou 2 fois la mise de départ selon qu’il a frappé 1 ou 2 coups. Les autres piochent juste la ou les cartes à leur voisin de gauche. Après, chacun met la moitié de ses cartes faces cachées sur la table. Les cartes mises sur la table sont mélangées par le plus chevelu de la table. Chacun reprend une carte à son tour jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cartes au fond de cale. Quand on a tapé 12 coups cumulés sur la table, la partie s’achève et chacun étale son jeu face visible. celui qui a le plus de trèfles l’emporte sauf si un autre joueur s’écrie « sirène » parce qu’il a la dame de coeur et celle de pique… dans ce cas, la cagnotte est reconduite pour la partie suivante… et ainsi de suite. Il est de coutume qu’un nouveau venu à la table tape un cul de bouteille sur la table pour démarrer le voyage avec ses compagnons de jeu (en gros, il paie le coup !).  »

Amusez-vous bien !

Nyogtha